| par Monique Burg 
 “La fin de la vieillesse a été déclarée.
 La nuit, les vieux qui ne      peuvent pas dormir se lèvent, marchent, se rencontrent.
 Et un jour, alors qu’on veut montrer des vieux au public avant qu’il      n’y en ait plus, on s’aperçoit qu’ils ont  disparu...”
 
 Dans « Dernier sillon et fleurs de cimetière », la conteuse      périgourdine Monique Burg s'en donne à cœur joie et nous livre un      spectacle où se mêle contes traditionnels et créations personnelles.
 Native    du Sarladais, en Dordogne, Monique Burg s'est formée à l'art théâtral à    Londres où elle a vécu onze ans et a participé à de nombreuses    expériences théâtrales. De retour en pays occitan, elle développe un    univers fantastique et profondément féminin, où l'imaginaire  surgit   comme un courant d'air par une fenêtre mal fermée... Une phrase, claire   et posée, ou un appel sifflé, et  notre fauteuil devient forêt, et la   salle bruisse du vent dans les  feuilles et du soleil sur la peau. Elle a   ce pouvoir magique de nous  emporter instantanément dans un autre   monde.Monique    Burg n'a pas sa langue dans sa poche, mais tout ce qu'elle raconte sur    le ton du merveilleux sent aussi son analyse très fine des gens et des    situations.
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              | Au croisement du théâtre, de la littérature, 
                      de la musique…et des arts culinaires
 
 Création du Théâtre grandeur nature
 Textes d’Alain FLEISCHER,
              extraits de « La femme qui avait deux bouches »
 Mise en scène et Interprétation : Jean-Marie CHAMPION
 Musiques et environnement sonore :  Fred ROUMAGNE
 Lumières : Nicolas DUBOIS
 
 La Cantine Universelle est un assortiment de lectures mises en espace et en musique de savoureuses nouvelles extraites du recueil La Femme qui avait deux bouches. Telle la recette d’un livre de cuisine, les mots des textes guident et rythment la préparation des légumes d’une soupe qui mijote au milieu du public. Dans une ambiance d’auberge, cocasse, drôle et mystérieuse, la partition sonore, voix et musique, accompagne la cuisine qui se fait sous nos yeux et met en appétit. La soupe*, longuement mijotée, est servie au public à la fin du spectacle.
 
 Ingrédients :
 3 kg de pommes de terre, 3 kg de carottes, 20 poireaux, 3 oignons, 3 petites branches de céleri, 9 branches de persil, 5 cuillères d’huile de tournesol, sel,  poivre, 10 litres d’eau et 1 guitare préparée, 1 archet, 1 clavier maître, 1, juno 6, 1 drone commander, 4 pédales delay, 3 distorsions, 150 gr de morceaux choisis de la femme qui avait 2 bouches et des spectateurs convives.
 
 Ustensiles :
 Un épluche-patate ordinaire, un couteau de cuisine ordinaire, deux cuvettes, cinq torchons, un amplificateur, deux chambres d’écho, un sonic maximizer, un protocole midi, cinq micros, une table de mixage, quatre haut-parleurs, une batterie de cuisine, une plaque électrique, divers accessoires, instruments de musique et objets électrique et électroniques, câbles, chaises, tables, assiettes et couverts en quantité suffisante…
 
 >>> En 2000, une première version de La Cantine Universelle avait été créée dans le cadre du Salon International du Livre Gourmand à Périgueux en partenariat avec la Bibliothèque Municipale de Périgueux avec le soutien de l’Odyssée, scène conventionnée de Périgueux et de l’ADAM 24.
 Par la suite, outre une diffusion en Dordogne et au delà, il a été présenté à 2 occasions  au Centre Pompidou, Beaubourg à Paris à la demande de l’auteur Alain FLEISCHER en 2001 et 2003.
 
 * produits issus de l'agriiculture biologique
 
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